Discours contre Verrès

sur les supplices, expliqué en français suivant la méthode des collèges ( Edition intégrale ) annoté

Biography & Memoir, Philosophers, Nonfiction, History, Ancient History, Rome, Political
Cover of the book Discours contre Verrès by Cicéron, François de Wailly, M.M. René Pugin, Paris, 1829
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Author: Cicéron, François de Wailly, M.M. René Pugin ISBN: 1230002442723
Publisher: Paris, 1829 Publication: July 24, 2018
Imprint: Language: French
Author: Cicéron, François de Wailly, M.M. René Pugin
ISBN: 1230002442723
Publisher: Paris, 1829
Publication: July 24, 2018
Imprint:
Language: French

Les Verrines (en latin In Verrem, « Contre Verrès »), sont une série de discours écrits par Cicéron et rédigés en 70 av. J.-C.. Ils étaient destinés à prouver que Caius Licinus Verres avait commis de nombreux vols en Sicile.
Contexte
Cicéron fut questeur de Lilybée en Sicile. Il a été apprécié de la population qui, cinq ans plus tard, fit appel à lui pour défendre ses intérêts face à leur ancien gouverneur, le préteur Verres, qui fut gouverneur de la Sicile de 73 à 71 et qui pilla allègrement les œuvres d’art des temples et des particuliers siciliens. Les Verrines, conservées intégralement, constituent l’ensemble des discours de Cicéron prononcés contre Verrès.
Ce n’était pas un procès facile, en effet les partisans de Verrès étaient puissants. Ils essayèrent de faire repousser le procès pour que le défenseur de Verrès, Quintus Hortensius Hortalus, soit consul au moment de celui-ci. Mais Cicéron se montra habile et réussit à repousser la manœuvre. Dès le début du procès, Cicéron produisit des preuves accablantes contre son adversaire qui n’attendit pas la sentence pour s’enfuir en exil à Massilla.
Analyse
Le premier discours, Divinatio in Q. Caecilium, révèle les pièges tendus par le préteur pour déstabiliser son adversaire. Puis, dans une Prima actio, soutenu par un millier de témoignages, Cicéron lance ses premières accusations. Son éloquence fut telle que Verrès partit en exil au premier jour des débats sans plaider sa cause. Cicéron exploita néanmoins sa victoire judiciaire en publiant ses réquisitoires dans son Actio secunda. Composés en cinq parties, ce sont autant de pamphlets retraçant la carrière du préteur. Il développe par une argumentation précise et implacable les malversations, les tractations scandaleuses et les crimes de Verrès dès les débuts de sa préture urbaine à Rome (De praetura urbana), puis en Sicile, dans l'administration de la justice (De iurisdictione siciliensi), la perception des impôts et dîmes en nature (De re frumentaria). Cicéron poursuit par ses vols d'œuvres d'art (De signis) et ses cruels abus de pouvoir (De suppliciis). Au-delà de ce réquisitoire, tout le régime oligarchique était remis en cause. Pour Cicéron, il s'agissait de dénoncer les abus de la noblesse sénatoriale et de fixer l'idéal de liberté de la colonisation romaine.
Le succès populaire des Verrines établit la notoriété de Cicéron. Il vit surtout combien, par la parole seule, il représentait une force dans la cité. Si les Verrines n'ont pas la force des œuvres de maturité, elles restent, sur le mode de vie des gouverneurs et le pillage des œuvres d'art lors de la période républicaine, une source historique et archéologique précieuse.
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Cicéron (en latin Marcus Tullius Cicero), né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum en Italie et assassiné le 7 décembre 43 av. J.-C. (calendrier julien) à Gaète, est un homme d'État romain et un auteur latin.
Citoyen romain issu de la bourgeoisie italienne, Cicéron n’appartient pas à la noblesse, ce qui en principe ne le destine pas à un rôle politique majeur. Contrairement à ses contemporains Pompée et Jules César, la carrière militaire ne l’intéresse pas, et après une solide formation à la rhétorique et au droit, il réussit grâce à ses talents d’avocat à se constituer suffisamment d’appuis pour parvenir en 63 av. J.-C. à la magistrature suprême, le consulat. Dans une République en crise menacée par les ambitieux, il déjoue la conjuration de Catilina par la seule énergie de ses discours, les Catilinaires.
Ce succès qui fait sa fierté cause ensuite son exil en 58 av. J.-C., pour avoir exécuté des conjurés sans procès. Revenu à Rome en 57 av. J.-C., il ne joue plus de rôle important sur la scène politique, dominée par Pompée et César. Durant la guerre civile qui débute en 49 av. J.-C., il rallie Pompée avec hésitation, puis est forcé de s'accommoder du pouvoir de César, avant de s’allier à Octave contre Antoine. Sa franche opposition à Antoine lui coûte la vie en 43 av. J.-C.
Orateur remarquable, il publie une abondante production considérée comme un modèle de l’expression latine classique, et dont une grande partie nous est parvenue. Il consacre sa période d’inactivité politique à la rédaction d’ouvrages sur la rhétorique et à l’adaptation en latin des théories philosophiques grecques. En partie perdus pendant le Moyen Âge, ses ouvrages connaissent un regain d’intérêt durant la renaissance carolingienne puis la renaissance italienne et l'époque classique. En revanche, au xixe siècle et dans la première moitié du xxe siècle, il n'est considéré que comme un simple compilateur des philosophes grecs. Plus positivement Pierre Grimal considère qu'il a été un intermédiaire précieux qui nous a transmis une partie de la philosophie grecque. Dans le domaine politique les jugements ont été souvent sévères : intellectuel égaré au milieu d’une foire d’empoigne, parvenu italien monté à Rome, opportuniste versatile, « instrument passif de la monarchie » larvée de Pompée puis de César selon Theodor Mommsen et Jérôme Carcopino

ORATIO IN VERREM, DE SUPPLICIIS.
EXORDE.
DISCOURS CONTRE VERRÈS, TOUCHANT LES SUPPLICES.
EXORDE.
PROPOSITION.
PROPOSITION.
PREMIÈRE PARTIE DE L'INSTANCE
SUR LA GUERRE DES ESCLAVES FUGITIFS.
SECONDE PARTIE DE L'INSTANCE
SUR LA GUERRE DES PIRATES.
TROISIÈME PARTIE DE L'INSTANCE ! CRUAUTÉ DE
VERRÈS ENVERS LES CAPITAINES DE VAISSEAU.
QUATRIÈME PARTIE DE L'INSTANCE : CRUAUTÉ
DE VERRÈS ENVERS DES CITOYENS ROMAINS.
PÉRORAISON.
PÉRORAISON.
Notes

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Les Verrines (en latin In Verrem, « Contre Verrès »), sont une série de discours écrits par Cicéron et rédigés en 70 av. J.-C.. Ils étaient destinés à prouver que Caius Licinus Verres avait commis de nombreux vols en Sicile.
Contexte
Cicéron fut questeur de Lilybée en Sicile. Il a été apprécié de la population qui, cinq ans plus tard, fit appel à lui pour défendre ses intérêts face à leur ancien gouverneur, le préteur Verres, qui fut gouverneur de la Sicile de 73 à 71 et qui pilla allègrement les œuvres d’art des temples et des particuliers siciliens. Les Verrines, conservées intégralement, constituent l’ensemble des discours de Cicéron prononcés contre Verrès.
Ce n’était pas un procès facile, en effet les partisans de Verrès étaient puissants. Ils essayèrent de faire repousser le procès pour que le défenseur de Verrès, Quintus Hortensius Hortalus, soit consul au moment de celui-ci. Mais Cicéron se montra habile et réussit à repousser la manœuvre. Dès le début du procès, Cicéron produisit des preuves accablantes contre son adversaire qui n’attendit pas la sentence pour s’enfuir en exil à Massilla.
Analyse
Le premier discours, Divinatio in Q. Caecilium, révèle les pièges tendus par le préteur pour déstabiliser son adversaire. Puis, dans une Prima actio, soutenu par un millier de témoignages, Cicéron lance ses premières accusations. Son éloquence fut telle que Verrès partit en exil au premier jour des débats sans plaider sa cause. Cicéron exploita néanmoins sa victoire judiciaire en publiant ses réquisitoires dans son Actio secunda. Composés en cinq parties, ce sont autant de pamphlets retraçant la carrière du préteur. Il développe par une argumentation précise et implacable les malversations, les tractations scandaleuses et les crimes de Verrès dès les débuts de sa préture urbaine à Rome (De praetura urbana), puis en Sicile, dans l'administration de la justice (De iurisdictione siciliensi), la perception des impôts et dîmes en nature (De re frumentaria). Cicéron poursuit par ses vols d'œuvres d'art (De signis) et ses cruels abus de pouvoir (De suppliciis). Au-delà de ce réquisitoire, tout le régime oligarchique était remis en cause. Pour Cicéron, il s'agissait de dénoncer les abus de la noblesse sénatoriale et de fixer l'idéal de liberté de la colonisation romaine.
Le succès populaire des Verrines établit la notoriété de Cicéron. Il vit surtout combien, par la parole seule, il représentait une force dans la cité. Si les Verrines n'ont pas la force des œuvres de maturité, elles restent, sur le mode de vie des gouverneurs et le pillage des œuvres d'art lors de la période républicaine, une source historique et archéologique précieuse.
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Cicéron (en latin Marcus Tullius Cicero), né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum en Italie et assassiné le 7 décembre 43 av. J.-C. (calendrier julien) à Gaète, est un homme d'État romain et un auteur latin.
Citoyen romain issu de la bourgeoisie italienne, Cicéron n’appartient pas à la noblesse, ce qui en principe ne le destine pas à un rôle politique majeur. Contrairement à ses contemporains Pompée et Jules César, la carrière militaire ne l’intéresse pas, et après une solide formation à la rhétorique et au droit, il réussit grâce à ses talents d’avocat à se constituer suffisamment d’appuis pour parvenir en 63 av. J.-C. à la magistrature suprême, le consulat. Dans une République en crise menacée par les ambitieux, il déjoue la conjuration de Catilina par la seule énergie de ses discours, les Catilinaires.
Ce succès qui fait sa fierté cause ensuite son exil en 58 av. J.-C., pour avoir exécuté des conjurés sans procès. Revenu à Rome en 57 av. J.-C., il ne joue plus de rôle important sur la scène politique, dominée par Pompée et César. Durant la guerre civile qui débute en 49 av. J.-C., il rallie Pompée avec hésitation, puis est forcé de s'accommoder du pouvoir de César, avant de s’allier à Octave contre Antoine. Sa franche opposition à Antoine lui coûte la vie en 43 av. J.-C.
Orateur remarquable, il publie une abondante production considérée comme un modèle de l’expression latine classique, et dont une grande partie nous est parvenue. Il consacre sa période d’inactivité politique à la rédaction d’ouvrages sur la rhétorique et à l’adaptation en latin des théories philosophiques grecques. En partie perdus pendant le Moyen Âge, ses ouvrages connaissent un regain d’intérêt durant la renaissance carolingienne puis la renaissance italienne et l'époque classique. En revanche, au xixe siècle et dans la première moitié du xxe siècle, il n'est considéré que comme un simple compilateur des philosophes grecs. Plus positivement Pierre Grimal considère qu'il a été un intermédiaire précieux qui nous a transmis une partie de la philosophie grecque. Dans le domaine politique les jugements ont été souvent sévères : intellectuel égaré au milieu d’une foire d’empoigne, parvenu italien monté à Rome, opportuniste versatile, « instrument passif de la monarchie » larvée de Pompée puis de César selon Theodor Mommsen et Jérôme Carcopino

ORATIO IN VERREM, DE SUPPLICIIS.
EXORDE.
DISCOURS CONTRE VERRÈS, TOUCHANT LES SUPPLICES.
EXORDE.
PROPOSITION.
PROPOSITION.
PREMIÈRE PARTIE DE L'INSTANCE
SUR LA GUERRE DES ESCLAVES FUGITIFS.
SECONDE PARTIE DE L'INSTANCE
SUR LA GUERRE DES PIRATES.
TROISIÈME PARTIE DE L'INSTANCE ! CRUAUTÉ DE
VERRÈS ENVERS LES CAPITAINES DE VAISSEAU.
QUATRIÈME PARTIE DE L'INSTANCE : CRUAUTÉ
DE VERRÈS ENVERS DES CITOYENS ROMAINS.
PÉRORAISON.
PÉRORAISON.
Notes

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