Les codes de la beauté au travers des siècles
Mettre du rouge à lèvres peut paraître être un acte anodin que des millions de femmes font tous les jours sans se poser plus de questions. Pourtant, selon le contexte politique, religieux dans lequel on vit, cette façon de rehausser la couleur naturelle de ses lèvres peut être interprétée comme un acte de séduction, de revendication politique… La beauté souvent assimilée à une « arme de séduction » permet, en effet, de s’affirmer en tant que femme et de faire contrepoids à la force physique ou militaire des hommes. Ce n’est pas un hasard si tout au long de l’histoire, les religions, les régimes dictatoriaux ont tenté de garder sous contrôle cette beauté considérée comme un danger. La résurgence de l’obligation du port du voile en Orient, mais aussi pour les musulmanes d’Occident rend plus que jamais d’actualité cette question du supposé danger de la beauté féminine.
Un bel ouvrage qui retrace les modes selon les époques.
EXTRAIT :
La recherche de la beauté est-elle innée chez les premiers hommes, ou n’est-elle que la conséquence de nécessités pratiques telles que l’adaptation au climat ou des questions d’hygiène, qui auraient ensuite abouti à une véritable démarche esthétique ? Nul ne peut répondre…
Les premiers idéaux de beauté féminins semblent liés à des besoins utilitaristes, tels que la survie de l’espèce ; mais il faut aussi s’interroger sur la place de la femme dans le groupe à l’époque préhistorique, et sur la liberté qui lui était laissée pour toute recherche ou première tentative afin de mettre son corps en valeur.
Le critère de survie de l’espèce est un facteur central qui explique très certainement les premiers essais de mise en valeur des femmes qui, par des moyens artificiels (maquillage, habillement), tentent d’émettre le signe qu’elles sont fertiles. Ce qui expliquera, plus tard, les réticences de certaines religions ou civilisations face à ce qu’elles assimilent à des mises en scène de signes d’excitation sexuelle ; une façon de tromper son partenaire.
Les codes de la beauté au travers des siècles
Mettre du rouge à lèvres peut paraître être un acte anodin que des millions de femmes font tous les jours sans se poser plus de questions. Pourtant, selon le contexte politique, religieux dans lequel on vit, cette façon de rehausser la couleur naturelle de ses lèvres peut être interprétée comme un acte de séduction, de revendication politique… La beauté souvent assimilée à une « arme de séduction » permet, en effet, de s’affirmer en tant que femme et de faire contrepoids à la force physique ou militaire des hommes. Ce n’est pas un hasard si tout au long de l’histoire, les religions, les régimes dictatoriaux ont tenté de garder sous contrôle cette beauté considérée comme un danger. La résurgence de l’obligation du port du voile en Orient, mais aussi pour les musulmanes d’Occident rend plus que jamais d’actualité cette question du supposé danger de la beauté féminine.
Un bel ouvrage qui retrace les modes selon les époques.
EXTRAIT :
La recherche de la beauté est-elle innée chez les premiers hommes, ou n’est-elle que la conséquence de nécessités pratiques telles que l’adaptation au climat ou des questions d’hygiène, qui auraient ensuite abouti à une véritable démarche esthétique ? Nul ne peut répondre…
Les premiers idéaux de beauté féminins semblent liés à des besoins utilitaristes, tels que la survie de l’espèce ; mais il faut aussi s’interroger sur la place de la femme dans le groupe à l’époque préhistorique, et sur la liberté qui lui était laissée pour toute recherche ou première tentative afin de mettre son corps en valeur.
Le critère de survie de l’espèce est un facteur central qui explique très certainement les premiers essais de mise en valeur des femmes qui, par des moyens artificiels (maquillage, habillement), tentent d’émettre le signe qu’elles sont fertiles. Ce qui expliquera, plus tard, les réticences de certaines religions ou civilisations face à ce qu’elles assimilent à des mises en scène de signes d’excitation sexuelle ; une façon de tromper son partenaire.