Author: | James Marangé, Guy Perrimond, Claude Glayman | ISBN: | 9782706282461 |
Publisher: | Stock (réédition numérique FeniXX) | Publication: | January 1, 1976 |
Imprint: | Stock (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | James Marangé, Guy Perrimond, Claude Glayman |
ISBN: | 9782706282461 |
Publisher: | Stock (réédition numérique FeniXX) |
Publication: | January 1, 1976 |
Imprint: | Stock (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Vingt ans en 40. Et derrière soi la tradition familiale des pionniers de l’École laïque : la rigueur, la vertu. Pour un jeune Normalien, c’est la première nomination, la première rentrée, dans un petit village de la Haute-Marne. La classe n’a que quatorze élèves. Malgré la présence des Allemands, on n’y chantera jamais Maréchal nous voilà. Déjà la lutte, discrète, mais opiniâtre. Et puis, les libertés recouvrées, ce sera la prise de conscience : de République en République, notre École se fissure, de plus en plus dangereusement, même si les murs en sont encore debout. Faut-il la laisser mourir, comme le suggère Ivan Illich, après l’explosion de Mai 68 ? James Marangé n’accepte pas le dilemme. Ce n’est pas dans sa nature, ni dans la ligne de l’enseignement qu’il a reçu. Dans cette Ve République marquée nous dit-on, par la stabilité de ses institutions, quatorze ministres de l’Éducation nationale se succéderont. Il les « fréquentera » tous, menant clairement son combat, avec le S.N.I puis avec la F.E.N., pour redonner son sens et sa noblesse au « métier ». C’est ce combat qu’il nous dit, avec pudeur, mais avec force.
Vingt ans en 40. Et derrière soi la tradition familiale des pionniers de l’École laïque : la rigueur, la vertu. Pour un jeune Normalien, c’est la première nomination, la première rentrée, dans un petit village de la Haute-Marne. La classe n’a que quatorze élèves. Malgré la présence des Allemands, on n’y chantera jamais Maréchal nous voilà. Déjà la lutte, discrète, mais opiniâtre. Et puis, les libertés recouvrées, ce sera la prise de conscience : de République en République, notre École se fissure, de plus en plus dangereusement, même si les murs en sont encore debout. Faut-il la laisser mourir, comme le suggère Ivan Illich, après l’explosion de Mai 68 ? James Marangé n’accepte pas le dilemme. Ce n’est pas dans sa nature, ni dans la ligne de l’enseignement qu’il a reçu. Dans cette Ve République marquée nous dit-on, par la stabilité de ses institutions, quatorze ministres de l’Éducation nationale se succéderont. Il les « fréquentera » tous, menant clairement son combat, avec le S.N.I puis avec la F.E.N., pour redonner son sens et sa noblesse au « métier ». C’est ce combat qu’il nous dit, avec pudeur, mais avec force.