Author: | Cécile G. Cortes | ISBN: | 9782954290515 |
Publisher: | Cécile G. Cortes | Publication: | November 1, 2013 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Cécile G. Cortes |
ISBN: | 9782954290515 |
Publisher: | Cécile G. Cortes |
Publication: | November 1, 2013 |
Imprint: | |
Language: | French |
Elle vous plait la p’tite nouvelle, avec son air exotique ? Bah, vous y fiez pas, Romane est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Ah ça non ! Ça fait pas longtemps qu’elle est arrivée dans la capitale, mais elle sait ce qu’elle veut. De moi à vous, j’pensais au départ qu’elle était comme toutes ces filles de la campagne, qu’arrivent à Aleenor pour trouver un bon parti, et j’me suis trompé.
J’vous déconseille, en tout cas, de lui chercher des noises. Elle traîne avec des gardes royaux. Oui, pas moins qu’ça. J’l’ai vu d’mes yeux vu, l’autre jour. Elle était juchée sur un cheval. Mazette, un canasson comme ça, y a qu’les bourgeois qui peuvent s’en payer. On aurait cru une autre personne. J’me d’mande vraiment pourquoi elle travaille dans ce troquet.
Puis… Y a le gars Jean qu’elle intrigue, j’crois qu’il en pince un peu pour elle. Il a cherché à la suivre l’autre fois. Le bouffon. Il prétend qu’il était derrière elle puis qu’il l’a perdue à un coin de rue. Elle était là, puis l’instant d’après, elle y était plus. Comme par enchantement. Je lui ai conseillé d’arrêter de boire, à l’ami Jean. Elle est mignonne la nouvelle, mais faudrait pas croire qu’elle peut s’évaporer, n’est-ce pas ?
N’est-ce pas ?
Elle vous plait la p’tite nouvelle, avec son air exotique ? Bah, vous y fiez pas, Romane est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Ah ça non ! Ça fait pas longtemps qu’elle est arrivée dans la capitale, mais elle sait ce qu’elle veut. De moi à vous, j’pensais au départ qu’elle était comme toutes ces filles de la campagne, qu’arrivent à Aleenor pour trouver un bon parti, et j’me suis trompé.
J’vous déconseille, en tout cas, de lui chercher des noises. Elle traîne avec des gardes royaux. Oui, pas moins qu’ça. J’l’ai vu d’mes yeux vu, l’autre jour. Elle était juchée sur un cheval. Mazette, un canasson comme ça, y a qu’les bourgeois qui peuvent s’en payer. On aurait cru une autre personne. J’me d’mande vraiment pourquoi elle travaille dans ce troquet.
Puis… Y a le gars Jean qu’elle intrigue, j’crois qu’il en pince un peu pour elle. Il a cherché à la suivre l’autre fois. Le bouffon. Il prétend qu’il était derrière elle puis qu’il l’a perdue à un coin de rue. Elle était là, puis l’instant d’après, elle y était plus. Comme par enchantement. Je lui ai conseillé d’arrêter de boire, à l’ami Jean. Elle est mignonne la nouvelle, mais faudrait pas croire qu’elle peut s’évaporer, n’est-ce pas ?
N’est-ce pas ?