Author: | Alphonse Momas | ISBN: | 1230001543872 |
Publisher: | PC | Publication: | February 12, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Alphonse Momas |
ISBN: | 1230001543872 |
Publisher: | PC |
Publication: | February 12, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait :
Dans la salle de départ de la gare, à Dijon, les voyageurs, prenant leur ticket pour le train de Paris, remarquaient un homme d’une cinquantaine d’années, qui allait et venait, avec au bras une fillette, fort jolie et fort élégante, de taille déjà assez élancée, pour qu’on s’étonnât des jupes courtes qu’elle portait encore.
Quelques personnes les connaissaient, car on les saluait fréquemment, et l’on finit par savoir que c’était l’oncle et la nièce, l’oncle, monsieur Paul Pleindinjust, président de tribunal, la nièce, mademoiselle Agathe Luneterre, âgée de quatorze ans, orpheline de père et mère, dont il était le tuteur.
Le tuteur accompagnait sa pupille à la gare pour la confier à un ami, qui acceptait de la ramener à un pensionnat, et cet ami n’apparaissait pas.
Une affaire importante obligeait le magistrat à s’en remettre à autrui d’un soin qu’il avait toujours rempli lui-même, et il éprouvait un vif chagrin à cette séparation avec une enfant qu’il aimait exagérément, et que la crainte des malins propos contraignait seule à faire instruire loin de lui.
Extrait :
Dans la salle de départ de la gare, à Dijon, les voyageurs, prenant leur ticket pour le train de Paris, remarquaient un homme d’une cinquantaine d’années, qui allait et venait, avec au bras une fillette, fort jolie et fort élégante, de taille déjà assez élancée, pour qu’on s’étonnât des jupes courtes qu’elle portait encore.
Quelques personnes les connaissaient, car on les saluait fréquemment, et l’on finit par savoir que c’était l’oncle et la nièce, l’oncle, monsieur Paul Pleindinjust, président de tribunal, la nièce, mademoiselle Agathe Luneterre, âgée de quatorze ans, orpheline de père et mère, dont il était le tuteur.
Le tuteur accompagnait sa pupille à la gare pour la confier à un ami, qui acceptait de la ramener à un pensionnat, et cet ami n’apparaissait pas.
Une affaire importante obligeait le magistrat à s’en remettre à autrui d’un soin qu’il avait toujours rempli lui-même, et il éprouvait un vif chagrin à cette séparation avec une enfant qu’il aimait exagérément, et que la crainte des malins propos contraignait seule à faire instruire loin de lui.