Contes du temps passé

Précédés d’une notice littéraire sur Charles Perrault ( Edition intégrale ) illustré - annoté

Comics & Graphic Novels, Historical Fiction, Kids, Fiction, Fairy Tales, Action/Adventure
Cover of the book Contes du temps passé by Charles Perrault, L. Curmer (Paris) 1843
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Author: Charles Perrault ISBN: 1230003343647
Publisher: L. Curmer (Paris) 1843 Publication: July 31, 2019
Imprint: Language: French
Author: Charles Perrault
ISBN: 1230003343647
Publisher: L. Curmer (Paris) 1843
Publication: July 31, 2019
Imprint:
Language: French

Les Fées...

Il était une fois une veuve qui avait deux filles. L’aîné lui ressemblait si fort, et d’humeur et de visage, que qui la voyait, voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses, qu’on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son père pour la douceur et pour l’honnêteté, était avec cela une des plus belles qu’on eût su voir. Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée, et en même temps avait une aversion effroyable pour la cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse.
Il fallait, entre autres choses, que cette pauvre enfant allât deux fois le jour puiser de l’eau à une grande demi-lieu du logis, et qu’elle en rapportât plein une grande cruche. Un jour qu’elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui la pria de lui donner à boire. « Qui dà, ma bonne mère. » dit cette bonne fille ; et rinçant aussitôt sa cruche, elle puisa de l’eau au plus bel endroit de la fontaine, et la lui présenta, soutenant toujours la cruche afin qu’elle bût plus aisément. La bonne femme ayant bu lui dit : « Vous êtes si bette ; si bonne et si honnête, que je ne puis m’empêcher de vous faire an don (car c’était une fée qui avait pris la forme d’une pauvre femme de village pour voir jusqu’où irait l’honnêteté de cette jeune fille). Je vous donne pour don, poursuivit la fée, qu’à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou une fleur ou une pierre précieuse. Lorsque cette belle frite arriva au logis, sa mère la grounda de revenir si tard de la fontaine. » Je vous demande pardon ma mère « dit cette pauvre fille » d’avoir tardé si long-temps ; » et en disant ces mots, il lui sortit de la boucle deux roses, deux perles, et deux gros diamants. « Que vois-je là, dit sa mère toute étonnée ; je crois qu’il lui sort de la bouche des perles et des diamants.

Le Petit Chaperon rouge, Barbe bleue, le Chat botté, la Belle au bois dormant
Cendrillon, le Petit Poucet, Riquet à la houpe et Peau d’âne

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Les Fées...

Il était une fois une veuve qui avait deux filles. L’aîné lui ressemblait si fort, et d’humeur et de visage, que qui la voyait, voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses, qu’on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son père pour la douceur et pour l’honnêteté, était avec cela une des plus belles qu’on eût su voir. Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée, et en même temps avait une aversion effroyable pour la cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse.
Il fallait, entre autres choses, que cette pauvre enfant allât deux fois le jour puiser de l’eau à une grande demi-lieu du logis, et qu’elle en rapportât plein une grande cruche. Un jour qu’elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui la pria de lui donner à boire. « Qui dà, ma bonne mère. » dit cette bonne fille ; et rinçant aussitôt sa cruche, elle puisa de l’eau au plus bel endroit de la fontaine, et la lui présenta, soutenant toujours la cruche afin qu’elle bût plus aisément. La bonne femme ayant bu lui dit : « Vous êtes si bette ; si bonne et si honnête, que je ne puis m’empêcher de vous faire an don (car c’était une fée qui avait pris la forme d’une pauvre femme de village pour voir jusqu’où irait l’honnêteté de cette jeune fille). Je vous donne pour don, poursuivit la fée, qu’à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou une fleur ou une pierre précieuse. Lorsque cette belle frite arriva au logis, sa mère la grounda de revenir si tard de la fontaine. » Je vous demande pardon ma mère « dit cette pauvre fille » d’avoir tardé si long-temps ; » et en disant ces mots, il lui sortit de la boucle deux roses, deux perles, et deux gros diamants. « Que vois-je là, dit sa mère toute étonnée ; je crois qu’il lui sort de la bouche des perles et des diamants.

Le Petit Chaperon rouge, Barbe bleue, le Chat botté, la Belle au bois dormant
Cendrillon, le Petit Poucet, Riquet à la houpe et Peau d’âne

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