Author: | François-Marie Luzel | ISBN: | 1230000238440 |
Publisher: | PRB | Publication: | May 12, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | François-Marie Luzel |
ISBN: | 1230000238440 |
Publisher: | PRB |
Publication: | May 12, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Contes bretons - François-Marie Luzel
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
François-Marie Luzel (1821 - 1895), également connu sous la forme bretonne de son nom Fañch an Uhel, est un folkloriste breton, et également un poète en langue bretonne.
Luzel pratique le journalisme politique de 1874 à 1880 à l'Avenir de Morlaix, journal républicain, et est ensuite juge de paix à Daoulas.
En 1881 il atteint une position stable en devenant Conservateur des Archives départementales du Finistère à Quimper. Il y rencontre Anatole Le Braz alors professeur. Anatole Le Braz devient son disciple et continue son œuvre en recueillant des contes.
Les Contes bretons de François-Marie Luzel ont été publiés en 1870.
Extrait :
LE GÉANT GOULAFFRE
Il y avait une fois une pauvre femme, restée veuve avec un fils. Tous les jours, la mère et son fils allaient mendier de porte en porte, dans les fermes et les manoirs, recueillant par ici un morceau de pain d’orge, plus loin une crêpe de sarrasin, ailleurs, quelques pommes de terre ; et ils vivaient ainsi de la charité des bonnes âmes. L’enfant s’appelait Allanic, et sa mère Godic ou Marguerite. Quand Allanic eut atteint l’âge de quatorze ou quinze ans, comme il était vigoureux et bien portant, et que néanmoins il continuait de mendier avec sa mère, souvent les paysans disaient à celle-ci :
— Il est grand temps, Marguerite, que ce gaillard-là travaille aussi pour gagner son pain ; vous l’avez nourri assez longtemps à rien faire ; à son tour à présent de vous aider aussi. Voyez donc comme il est fort et bien portant ! n'as-tu pas de bonté, fainéant, de rester ainsi à la charge de ta vieille mère ?
— Tous les jours, c’était de semblables réprimandes, et tous les jours aussi ils rentraient, le soir, avec leur besace plus légère. Ce que voyant Allanic, il dit à sa mère : Je veux aller en France, mère (en breton : mont en Gall), pour essayer de gagner ma vie, et vous secourir à mon tour.
— Godic éprouva du chagrin de la résolution de son fils ; mais elle comprit pourtant qu’elle ne pouvait le retenir toujours, et ne s’opposa pas à son départ...
Table des Matières :
Préface
Le géant Goulaffre
L'homme aux deux chiens
Le filleul de la Sainte Vierge
Jésus-Christ en Basse-Bretagne
Les deux fils du pêcheur
Le meunier et son seigneur
Contes bretons - François-Marie Luzel
Ce livre comporte une table des matières dynamique, a été relu et corrigé.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
François-Marie Luzel (1821 - 1895), également connu sous la forme bretonne de son nom Fañch an Uhel, est un folkloriste breton, et également un poète en langue bretonne.
Luzel pratique le journalisme politique de 1874 à 1880 à l'Avenir de Morlaix, journal républicain, et est ensuite juge de paix à Daoulas.
En 1881 il atteint une position stable en devenant Conservateur des Archives départementales du Finistère à Quimper. Il y rencontre Anatole Le Braz alors professeur. Anatole Le Braz devient son disciple et continue son œuvre en recueillant des contes.
Les Contes bretons de François-Marie Luzel ont été publiés en 1870.
Extrait :
LE GÉANT GOULAFFRE
Il y avait une fois une pauvre femme, restée veuve avec un fils. Tous les jours, la mère et son fils allaient mendier de porte en porte, dans les fermes et les manoirs, recueillant par ici un morceau de pain d’orge, plus loin une crêpe de sarrasin, ailleurs, quelques pommes de terre ; et ils vivaient ainsi de la charité des bonnes âmes. L’enfant s’appelait Allanic, et sa mère Godic ou Marguerite. Quand Allanic eut atteint l’âge de quatorze ou quinze ans, comme il était vigoureux et bien portant, et que néanmoins il continuait de mendier avec sa mère, souvent les paysans disaient à celle-ci :
— Il est grand temps, Marguerite, que ce gaillard-là travaille aussi pour gagner son pain ; vous l’avez nourri assez longtemps à rien faire ; à son tour à présent de vous aider aussi. Voyez donc comme il est fort et bien portant ! n'as-tu pas de bonté, fainéant, de rester ainsi à la charge de ta vieille mère ?
— Tous les jours, c’était de semblables réprimandes, et tous les jours aussi ils rentraient, le soir, avec leur besace plus légère. Ce que voyant Allanic, il dit à sa mère : Je veux aller en France, mère (en breton : mont en Gall), pour essayer de gagner ma vie, et vous secourir à mon tour.
— Godic éprouva du chagrin de la résolution de son fils ; mais elle comprit pourtant qu’elle ne pouvait le retenir toujours, et ne s’opposa pas à son départ...
Table des Matières :
Préface
Le géant Goulaffre
L'homme aux deux chiens
Le filleul de la Sainte Vierge
Jésus-Christ en Basse-Bretagne
Les deux fils du pêcheur
Le meunier et son seigneur