Author: | Antoine de Saint-Exupéry | ISBN: | 1230001320947 |
Publisher: | Virgilio Freire | Publication: | August 25, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Antoine de Saint-Exupéry |
ISBN: | 1230001320947 |
Publisher: | Virgilio Freire |
Publication: | August 25, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Voici le texte intégrale de l’édition considéré la plus fidèle de chef-d'œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry. Cette édition fut publiée en 1950 par Gallimard. L’édition disponible en format poche fut éditée et le numéro de pages réduite de 450 a plus près de 250, c’est-à-dire moins 150 pages.
La traduction plus récent de Citadelle fut publié en juillet 2016 en Portugais Brésilien, faite par Virgilio Freire et disponible chez Kobo.
La « NOTE DES ÉDITEURS » à l’édition de 1950 écrite par explique les raisons d’être considéré la plus fidèle e complète de l’œuvre :
« L'œuvre posthume laissée par Saint-Exupéry est demeurée dans l'état qu'il appelait la « gangue ». À ceux qui l'interrogeaient sur la date de parution de cette œuvre, il répondait en riant : « Je n'aurai jamais fini… C'est mon œuvre posthume !»
Lors de son départ pour tes États-Unis, en décembre 1940, Saint-Exupéry emportait des pages dactylographiées, d'autres manuscrites, représentant environ une quinzaine de chapitres de l'œuvre actuelle. Certains de ces chapitres corrigés avaient une forme presque définitive, notamment ceux sur « le Palais de mon Père », «la Suppliciée », « les Femmes », mais ils n'avaient pas la force didactique de ceux qui allaient suivre. Ils avaient été conçus à une époque de facilité, dans laquelle le désordre spirituel, moins apparent, ne lui faisait pas aussi violemment sentir la nécessité d'exprimer ses convictions morales. »
Et la « NOTE DES ÉDITEURS » continue plus avant :
« L'unité de Citadelle est créée par la voix du personnage central qui s'y exprime. Au cours de ses premiers chants, jeune encore, ce chef s'instruit aux côtés de son père, maître de l'empire, du maniement des hommes. Humble, il écoute et se laisse éclairer par celui qui va lui léguer le pouvoir. Maître suprême à son tour, il observe ce qui rend son peuple fervent ou désabusé, ce qui fortifie ou décompose son empire.
Le ton plus que l'enchaînement des faits maintient la continuité de l'œuvre. Certains reprocheront précisément à ce texte sa forme qui peut être qualifiée de biblique. Nous ne croyons pas qu'il faille pour autant en déduire quelque influence d'écrits orientalistes subie par Saint-Exupéry. C'est un mouvement naturel de son cœur qui l'inclinait vers ce style. Dans les moments d'exaltation, il avait tendance à s'exprimer sous forme de récitatif lyrique et, lorsqu'il expliquait une de ses conceptions favorites (le maintien de la qualité, par exemple), il se plaçait à l'égard de son sujet à la distance du chef de Citadelle considérant son peuple.
Cette œuvre qui constitue la « somme » de Saint-Exupéry et qui rassemble ses méditations au cours de plusieurs années, nous fut laissée par lui sous forme de brouillons incomplets et pour la plupart illisibles, et de neuf cent quatre-vingt-cinq pages dactylographiées. Saint-Exupéry travaillait fort avant dans la nuit puis, avant de se coucher, dictait dans son dictaphone le travail de la soirée. La dactylo venait prendre au matin les rouleaux et transcrivait au plus juste ce qu’elle entendait. Mais de ces neuf cent quatre-vingt-cinq pages, Saint-Exupéry ne relut que quelques-unes. Il considérait avoir encore beaucoup à dire avant de commencer à couper, à corriger. Le texte n'est pas condensé et comporte en outre de nombreuses fautes faites phonétiquement : homonymes, erreurs de liaisons, etc. Le lecteur trouvera donc au cours de sa lecture bien des phrases d'un sens obscur ainsi que des chapitres qui ne sont que des versions différentes d'un même thème. Nous n'avons pas considéré possible de nous substituer à Saint-Exupéry pour effectuer le choix des chapitres ou corriger le sens et la rédaction de certaines phrases. »
Et voici le finale de la « NOTE DES ÉDITEURS » qui explique pourquoi ce texte est le plus fiable:
« N. B. — En 1948, lorsque fut composée la première édition de Citadelle, les éditeurs n'avaient à leur disposition qu'un texte dactylographié très imparfait. Saint-Exupéry avait coutume de travailler durant la nuit. Il rédigeait des brouillons très peu lisibles puis, avant de se coucher, il dictait au dictaphone le travail de la soirée qu'une secrétaire, au matin, transcrivait tant bien que mal. Durant les derniers mois de sa vie, il ne put relever que partiellement les erreurs nombreuses de ces textes.
C'est seulement dix ans plus tard, en 1958, que les brouillons, constituant les manuscrits de cette œuvre, furent restitués. La confrontation de ces manuscrits avec les textes dactylographiés révéla que Saint-Exupéry modifiait tant de paragraphes en les dictant que certaines fautes demeureraient à jamais incontrôlables.
Cependant, la plupart des erreurs ont pu être corrigées et tes rébus résolus. Ce difficile et long travail de mise au point a été entrepris et mené à bien par Simone Lamblin, Pierre Chevrier et Léon Wencelius, que nous tenons à remercier. C'est en effet grâce à leurs soins diligents que pour la première fois nous sommes en mesure d'offrir au lecteur un texte qui peut être considéré comme définitif. »
Voici le texte intégrale de l’édition considéré la plus fidèle de chef-d'œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry. Cette édition fut publiée en 1950 par Gallimard. L’édition disponible en format poche fut éditée et le numéro de pages réduite de 450 a plus près de 250, c’est-à-dire moins 150 pages.
La traduction plus récent de Citadelle fut publié en juillet 2016 en Portugais Brésilien, faite par Virgilio Freire et disponible chez Kobo.
La « NOTE DES ÉDITEURS » à l’édition de 1950 écrite par explique les raisons d’être considéré la plus fidèle e complète de l’œuvre :
« L'œuvre posthume laissée par Saint-Exupéry est demeurée dans l'état qu'il appelait la « gangue ». À ceux qui l'interrogeaient sur la date de parution de cette œuvre, il répondait en riant : « Je n'aurai jamais fini… C'est mon œuvre posthume !»
Lors de son départ pour tes États-Unis, en décembre 1940, Saint-Exupéry emportait des pages dactylographiées, d'autres manuscrites, représentant environ une quinzaine de chapitres de l'œuvre actuelle. Certains de ces chapitres corrigés avaient une forme presque définitive, notamment ceux sur « le Palais de mon Père », «la Suppliciée », « les Femmes », mais ils n'avaient pas la force didactique de ceux qui allaient suivre. Ils avaient été conçus à une époque de facilité, dans laquelle le désordre spirituel, moins apparent, ne lui faisait pas aussi violemment sentir la nécessité d'exprimer ses convictions morales. »
Et la « NOTE DES ÉDITEURS » continue plus avant :
« L'unité de Citadelle est créée par la voix du personnage central qui s'y exprime. Au cours de ses premiers chants, jeune encore, ce chef s'instruit aux côtés de son père, maître de l'empire, du maniement des hommes. Humble, il écoute et se laisse éclairer par celui qui va lui léguer le pouvoir. Maître suprême à son tour, il observe ce qui rend son peuple fervent ou désabusé, ce qui fortifie ou décompose son empire.
Le ton plus que l'enchaînement des faits maintient la continuité de l'œuvre. Certains reprocheront précisément à ce texte sa forme qui peut être qualifiée de biblique. Nous ne croyons pas qu'il faille pour autant en déduire quelque influence d'écrits orientalistes subie par Saint-Exupéry. C'est un mouvement naturel de son cœur qui l'inclinait vers ce style. Dans les moments d'exaltation, il avait tendance à s'exprimer sous forme de récitatif lyrique et, lorsqu'il expliquait une de ses conceptions favorites (le maintien de la qualité, par exemple), il se plaçait à l'égard de son sujet à la distance du chef de Citadelle considérant son peuple.
Cette œuvre qui constitue la « somme » de Saint-Exupéry et qui rassemble ses méditations au cours de plusieurs années, nous fut laissée par lui sous forme de brouillons incomplets et pour la plupart illisibles, et de neuf cent quatre-vingt-cinq pages dactylographiées. Saint-Exupéry travaillait fort avant dans la nuit puis, avant de se coucher, dictait dans son dictaphone le travail de la soirée. La dactylo venait prendre au matin les rouleaux et transcrivait au plus juste ce qu’elle entendait. Mais de ces neuf cent quatre-vingt-cinq pages, Saint-Exupéry ne relut que quelques-unes. Il considérait avoir encore beaucoup à dire avant de commencer à couper, à corriger. Le texte n'est pas condensé et comporte en outre de nombreuses fautes faites phonétiquement : homonymes, erreurs de liaisons, etc. Le lecteur trouvera donc au cours de sa lecture bien des phrases d'un sens obscur ainsi que des chapitres qui ne sont que des versions différentes d'un même thème. Nous n'avons pas considéré possible de nous substituer à Saint-Exupéry pour effectuer le choix des chapitres ou corriger le sens et la rédaction de certaines phrases. »
Et voici le finale de la « NOTE DES ÉDITEURS » qui explique pourquoi ce texte est le plus fiable:
« N. B. — En 1948, lorsque fut composée la première édition de Citadelle, les éditeurs n'avaient à leur disposition qu'un texte dactylographié très imparfait. Saint-Exupéry avait coutume de travailler durant la nuit. Il rédigeait des brouillons très peu lisibles puis, avant de se coucher, il dictait au dictaphone le travail de la soirée qu'une secrétaire, au matin, transcrivait tant bien que mal. Durant les derniers mois de sa vie, il ne put relever que partiellement les erreurs nombreuses de ces textes.
C'est seulement dix ans plus tard, en 1958, que les brouillons, constituant les manuscrits de cette œuvre, furent restitués. La confrontation de ces manuscrits avec les textes dactylographiés révéla que Saint-Exupéry modifiait tant de paragraphes en les dictant que certaines fautes demeureraient à jamais incontrôlables.
Cependant, la plupart des erreurs ont pu être corrigées et tes rébus résolus. Ce difficile et long travail de mise au point a été entrepris et mené à bien par Simone Lamblin, Pierre Chevrier et Léon Wencelius, que nous tenons à remercier. C'est en effet grâce à leurs soins diligents que pour la première fois nous sommes en mesure d'offrir au lecteur un texte qui peut être considéré comme définitif. »