Chimie appliquée à l’agriculture (Tomes 1 et 2)

Nonfiction, Science & Nature, Science, Chemistry, Organic, General Chemistry, Earth Sciences
Cover of the book Chimie appliquée à l’agriculture (Tomes 1 et 2) by Jean-Antoine Chaptal, PRB
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Author: Jean-Antoine Chaptal ISBN: 1230000270069
Publisher: PRB Publication: September 23, 2014
Imprint: Language: French
Author: Jean-Antoine Chaptal
ISBN: 1230000270069
Publisher: PRB
Publication: September 23, 2014
Imprint:
Language: French


Chimie appliquée à l’agriculture (Tomes 1 et 2) - Jean-Antoine Chaptal
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Jean-Antoine Chaptal (1756 - 1832), comte de Chanteloup, est un chimiste et homme politique français.
 
Après un enseignement rudimentaire par un prêtre de Mende, suivi de 5 années au collège de Mende et une année de philosophie à Rodez, Chaptal commence des études de médecine à Montpellier de 1774 à 1777 avant de se rendre à Paris pour étudier la chimie. Sa renommée est surtout due aux applications qu’il fit de la chimie dans l’industrie, notamment avec l’amélioration de la production de l’acide chlorhydrique. Il donne son nom à la chaptalisation, procédé permettant d’augmenter par sucrage la teneur en alcool des vins.
 
"Chimie appliquée à l’agriculture" est le dernier ouvrage publié par ce grand chimiste. Dans ce traité qui deviendra un des classiques de l’agronomie, il applique pour la première fois les nombreuses découvertes chimiques à l’agriculture scientifique et technique, mais aussi pratique : importantes considérations sur la composition des sols, de l’air, de la chaleur, sur le rôle de l’eau, l’influence de l’électricité sur la végétation, le rôle de la lumière et de la température, etc..
 
Extrait :
 
SANS l’agriculture, les hommes vivraient errants sur le globe, se disputant entre eux la dépouille des animaux et quelques fruits sauvages  : on ne connaîtrait ni société ni patrie.
En multipliant les subsistances, l’agriculture a permis aux habitants de la terre de se réunir pour se prêter des secours mutuels  : tandis que les uns travaillent le sol pour le forcer à produire, les autres cultivent les arts qui fournissent à la société les produits industriels dont elle a besoin. C’est ainsi que, par des échanges et des communications réciproques, furent créés le commerce et la civilisation.
 
Si le séjour des cités, la vie sédentaire et la pratique de plusieurs arts, amollissent et énervent une portion de l’espèce humaine, l’agriculture conserve la population des campagnes dans un état de force, de santé et de bonnes mœurs, qui répare sans cesse la partie dégénérée de la société  ; et ce n’est pas là un de ses moindres bienfaits.
Chez toutes les nations, l’agriculture est la source la plus pure de la prospérité publique  : placées sous des climats différends, leurs productions et la culture varient à l’infini  ; mais le commerce répartit les produits, et chaque peuple est ainsi appelé à jouir de tous les fruits de la terre.
 
Ces échanges respectifs ont lié les nations entre elles, les ont rendues dépendantes les unes des autres, et ont fait pénétrer par-tout les lumières et l’industrie.
L’agriculteur est donc au premier rang parmi les hommes  : par quelle fatalité son état a-t-il été constamment, en France, misérable et avili  ?
Ceux même dont il nourrissait le luxe et la mollesse, l’ont souvent réduit à envier le sort des animaux qu’il associait à ses travaux  : les corvées, la dîme, les droits féodaux, ne lui laissaient pour sa subsistance que les plus vils produits de ses cultures  ; il arrosait la terre de ses sueurs et les fruits étaient pour autrui.
Dans cet état de misère et d’avilissement, l’agriculteur suivait aveuglément la routine qui lui était tracée  : sans émulation, sans lumières et presque sans intérêt, la pensée d’améliorer ses cultures ne se présentait même pas à son esprit...
 
Tables des Matières :
 
TOME PREMIER
 
CHAPITRE PREMIER. — Vues générales sur l’atmosphère, considérée dans ses rapports avec la végétation
CHAPITRE II. — De la nature des terres et de leur action sur la végétation
CHAPITRE III. — De la nature et de l’action des engrais
CHAPITRE IV. — De la germination
CHAPITRE V. — De la nutrition des plantes
CHAPITRE VI. — Des amendements du sol
CHAPITRE VII. — Des assolements
CHAPITRE VIII. — Tableau des produits de l’agriculture française
 
TOME SECOND
 
CHAPITRE IX. — De la nature et des usages des produits de la végétation
CHAPITRE X. — De la conservation des substances animales et végétales
CHAPITRE XI. — Du lait et de ses produits
CHAPITRE XII. — De la fermentation
CHAPITRE XIII. — De la distillation
CHAPITRE XIV. — Moyens de préparer des boissons saines à l’usage des habitants de la campagne
CHAPITRE XV. — Des habitations rurales pour les hommes et les animaux, et des moyens de les assainir
CHAPITRE XVI. — Lessive économique
CHAPITRE XVII. — De la culture du pastel et de l’extraction de son indigo
CHAPITRE XVIII. — De la culture de la betterave et de l’extraction de son sucre
 
 

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Chimie appliquée à l’agriculture (Tomes 1 et 2) - Jean-Antoine Chaptal
 
Ce livre comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
 
Jean-Antoine Chaptal (1756 - 1832), comte de Chanteloup, est un chimiste et homme politique français.
 
Après un enseignement rudimentaire par un prêtre de Mende, suivi de 5 années au collège de Mende et une année de philosophie à Rodez, Chaptal commence des études de médecine à Montpellier de 1774 à 1777 avant de se rendre à Paris pour étudier la chimie. Sa renommée est surtout due aux applications qu’il fit de la chimie dans l’industrie, notamment avec l’amélioration de la production de l’acide chlorhydrique. Il donne son nom à la chaptalisation, procédé permettant d’augmenter par sucrage la teneur en alcool des vins.
 
"Chimie appliquée à l’agriculture" est le dernier ouvrage publié par ce grand chimiste. Dans ce traité qui deviendra un des classiques de l’agronomie, il applique pour la première fois les nombreuses découvertes chimiques à l’agriculture scientifique et technique, mais aussi pratique : importantes considérations sur la composition des sols, de l’air, de la chaleur, sur le rôle de l’eau, l’influence de l’électricité sur la végétation, le rôle de la lumière et de la température, etc..
 
Extrait :
 
SANS l’agriculture, les hommes vivraient errants sur le globe, se disputant entre eux la dépouille des animaux et quelques fruits sauvages  : on ne connaîtrait ni société ni patrie.
En multipliant les subsistances, l’agriculture a permis aux habitants de la terre de se réunir pour se prêter des secours mutuels  : tandis que les uns travaillent le sol pour le forcer à produire, les autres cultivent les arts qui fournissent à la société les produits industriels dont elle a besoin. C’est ainsi que, par des échanges et des communications réciproques, furent créés le commerce et la civilisation.
 
Si le séjour des cités, la vie sédentaire et la pratique de plusieurs arts, amollissent et énervent une portion de l’espèce humaine, l’agriculture conserve la population des campagnes dans un état de force, de santé et de bonnes mœurs, qui répare sans cesse la partie dégénérée de la société  ; et ce n’est pas là un de ses moindres bienfaits.
Chez toutes les nations, l’agriculture est la source la plus pure de la prospérité publique  : placées sous des climats différends, leurs productions et la culture varient à l’infini  ; mais le commerce répartit les produits, et chaque peuple est ainsi appelé à jouir de tous les fruits de la terre.
 
Ces échanges respectifs ont lié les nations entre elles, les ont rendues dépendantes les unes des autres, et ont fait pénétrer par-tout les lumières et l’industrie.
L’agriculteur est donc au premier rang parmi les hommes  : par quelle fatalité son état a-t-il été constamment, en France, misérable et avili  ?
Ceux même dont il nourrissait le luxe et la mollesse, l’ont souvent réduit à envier le sort des animaux qu’il associait à ses travaux  : les corvées, la dîme, les droits féodaux, ne lui laissaient pour sa subsistance que les plus vils produits de ses cultures  ; il arrosait la terre de ses sueurs et les fruits étaient pour autrui.
Dans cet état de misère et d’avilissement, l’agriculteur suivait aveuglément la routine qui lui était tracée  : sans émulation, sans lumières et presque sans intérêt, la pensée d’améliorer ses cultures ne se présentait même pas à son esprit...
 
Tables des Matières :
 
TOME PREMIER
 
CHAPITRE PREMIER. — Vues générales sur l’atmosphère, considérée dans ses rapports avec la végétation
CHAPITRE II. — De la nature des terres et de leur action sur la végétation
CHAPITRE III. — De la nature et de l’action des engrais
CHAPITRE IV. — De la germination
CHAPITRE V. — De la nutrition des plantes
CHAPITRE VI. — Des amendements du sol
CHAPITRE VII. — Des assolements
CHAPITRE VIII. — Tableau des produits de l’agriculture française
 
TOME SECOND
 
CHAPITRE IX. — De la nature et des usages des produits de la végétation
CHAPITRE X. — De la conservation des substances animales et végétales
CHAPITRE XI. — Du lait et de ses produits
CHAPITRE XII. — De la fermentation
CHAPITRE XIII. — De la distillation
CHAPITRE XIV. — Moyens de préparer des boissons saines à l’usage des habitants de la campagne
CHAPITRE XV. — Des habitations rurales pour les hommes et les animaux, et des moyens de les assainir
CHAPITRE XVI. — Lessive économique
CHAPITRE XVII. — De la culture du pastel et de l’extraction de son indigo
CHAPITRE XVIII. — De la culture de la betterave et de l’extraction de son sucre
 
 

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