Author: | Jean-Pierre Filiu | ISBN: | 9782755504354 |
Publisher: | Fayard/Mille et une nuits | Publication: | September 29, 2010 |
Imprint: | Fayard/Mille et une nuits | Language: | French |
Author: | Jean-Pierre Filiu |
ISBN: | 9782755504354 |
Publisher: | Fayard/Mille et une nuits |
Publication: | September 29, 2010 |
Imprint: | Fayard/Mille et une nuits |
Language: | French |
Camarón de la Isla (1950-1992) est sans doute le plus grand chanteur de flamenco de tous les temps. Gitan de la Baie de Cadix et fier de ses racines, il s’est produit dès l’enfance sur les scènes andalouses. Mais c’est sa rencontre à Madrid avec le guitariste Paco de Lucia qui va bouleverser le cours du flamenco contemporain. L’Espagne du franquisme déclinant retient son souffle à chacune de leurs créations. Après la fin de la dictature, Camarón pousse encore plus loin ses audaces, chantant Garcia Lorca comme Omar Khayyam, fusionnant une galaxie d’influences jusqu’alors étrangères à l’univers du flamenco. Sa carrière internationale le conduit entre autres à Paris, pour des concerts mémorables au Cirque d’Hiver, en 1987 et 1988. Tomatito l’accompagne à la guitare dans toutes ces expériences, où il célèbre les traditions juives et musulmanes de l’Andalousie. La disparition de Camarón bouleverse l’Espagne de Felipe Gonzalez et c’est une marée humaine qui se rassemble pour ses funérailles. Camaron est depuis l’objet d’un véritable culte de la part d’une nouvelle génération d’artistes, mais aussi de toute une jeunesse urbaine, réconciliée grâce à lui avec le cante. Jamais on n’a tant écouté et interprété la musique de Camarón, visionnaire et révolutionnaire d’un flamenco sans frontière.
Camarón de la Isla (1950-1992) est sans doute le plus grand chanteur de flamenco de tous les temps. Gitan de la Baie de Cadix et fier de ses racines, il s’est produit dès l’enfance sur les scènes andalouses. Mais c’est sa rencontre à Madrid avec le guitariste Paco de Lucia qui va bouleverser le cours du flamenco contemporain. L’Espagne du franquisme déclinant retient son souffle à chacune de leurs créations. Après la fin de la dictature, Camarón pousse encore plus loin ses audaces, chantant Garcia Lorca comme Omar Khayyam, fusionnant une galaxie d’influences jusqu’alors étrangères à l’univers du flamenco. Sa carrière internationale le conduit entre autres à Paris, pour des concerts mémorables au Cirque d’Hiver, en 1987 et 1988. Tomatito l’accompagne à la guitare dans toutes ces expériences, où il célèbre les traditions juives et musulmanes de l’Andalousie. La disparition de Camarón bouleverse l’Espagne de Felipe Gonzalez et c’est une marée humaine qui se rassemble pour ses funérailles. Camaron est depuis l’objet d’un véritable culte de la part d’une nouvelle génération d’artistes, mais aussi de toute une jeunesse urbaine, réconciliée grâce à lui avec le cante. Jamais on n’a tant écouté et interprété la musique de Camarón, visionnaire et révolutionnaire d’un flamenco sans frontière.