Aucun lecteur de l’œuvre de Cohen ne peut oublier les incorrigibles bavards qui cherchent constamment à y occuper le devant de la scène. Paroles solitaires ou parole collective, parlure sociale ou monologue intérieur, parole prophétique ou langue de bois : le champ d’étude est infini. Sans prétendre épuiser le sujet, toutes les études de ce recueil explorent des aspects nouveaux ou méconnus de la parole dans l’œuvre de Cohen : parole des personnages comme « facteurs d’identification » (Jérôme Cabot), discours « intra-subjectif » (Jack Abecassis), mise à l’honneur d’un personnage “secondaire” de « beau parleur » (Antonia Maestrali), statut de la parole historique chez Cohen et Proust (Géraldine Dolléans), et traces du discours publicitaire (Claudine Ruimi)… Une étude hors dossier de Louise Noblet-César sur le statut du cycle romanesque cohénien vient compléter cette nouvelle livraison des Cahiers Albert Cohen.
Aucun lecteur de l’œuvre de Cohen ne peut oublier les incorrigibles bavards qui cherchent constamment à y occuper le devant de la scène. Paroles solitaires ou parole collective, parlure sociale ou monologue intérieur, parole prophétique ou langue de bois : le champ d’étude est infini. Sans prétendre épuiser le sujet, toutes les études de ce recueil explorent des aspects nouveaux ou méconnus de la parole dans l’œuvre de Cohen : parole des personnages comme « facteurs d’identification » (Jérôme Cabot), discours « intra-subjectif » (Jack Abecassis), mise à l’honneur d’un personnage “secondaire” de « beau parleur » (Antonia Maestrali), statut de la parole historique chez Cohen et Proust (Géraldine Dolléans), et traces du discours publicitaire (Claudine Ruimi)… Une étude hors dossier de Louise Noblet-César sur le statut du cycle romanesque cohénien vient compléter cette nouvelle livraison des Cahiers Albert Cohen.