Chacun a son histoire, Chérif Arbouz raconte celle de quelques algériens hors du commun
Il a beaucoup été écrit sur le passé colonial de l’Algérie, le désir de soutenir une thèse l’emportant souvent sur une honnête relation historique exempte de toute passion. Dans le présent ouvrage, il ne s’agit nullement d’Histoire, mais de simples histoires vraies. Elles constituent une suite de récits se rapportant à des vécus authentiques, lesquels sont relatés d’une manière plaisante et instructive à la fois. Les personnages mis en scène ne sont cependant pas des gens ordinaires, bien au contraire, et c’est pourquoi, en leur temps, ils ont acquis une notoriété suffisante pour qu'elle leur survive.
L'Algérie, pays de tradition orale, a eu ses conteurs publics depuis les temps les plus anciens jusqu’à la fin de l’époque coloniale. Parallèlement à cela, l’actualité offrait l’occasion de mettre en valeur les faits et gestes de tel ou tel personnage, lorsque ceux-ci étaient dignes de susciter l’intérêt. L’auteur a réuni toute cette matière pour publier le présent ouvrage. Ainsi, par exemple, le lecteur découvrira dans ce livre, l’histoire d’un meunier rappelant Maître Cornille, ou celle de deux instituteurs, l’un Corse et l’autre Kabyle, rivalisant de roublardise sur fond de pédagogie. S’agissant d’instituteurs, toute la deuxième partie du livre est consacrée à l’un d’entre eux, dont la remarquable personnalité lui permit de se faire une place au soleil dans un village de colonisation. De fil en aiguille et d'est en ouest du pays, le lecteur découvrira de façon très agréable comment les gens vivaient leur siècle dans le dernier quart de l’époque coloniale en Algérie.
Une suite de récits historiques pour plonger dans la vie et les mœurs de l’Algérie coloniale
EXTRAIT
Faisant partie de la génération dont la prime jeunesse a eu comme cadre l’Algérie des années trente à cinquante du siècle dernier, c’est en qualité de témoin de cette période que je me suis employé à faire revivre des moments choisis de celle-ci, à travers une suite de récits. L’Algérie était alors colonie française, mais ce n’était déjà plus celle de nos parents, et encore moins celle de 'nos grands parents, telle que ceux-ci en parlaient, car beaucoup de choses avaient entre temps changé. Revenons-en maintenant au livre lui-même.
Celui-ci comporte deux parties distinctes, et la première, sous le titre « Anecdotes et récits d’époque. », est l’expression de ce qui se racontait ici et là, moi-même étant parfois impliqué en qualité d’acteur, sous tel ou tel pseudonyme. Ces authentiques relations ont été choisies parce qu’elles mettent en relief des manières d’être, de penser ou d’agir, propres à cette époque, dans le cadre de situations souvent insolites, cocasses, ou les deux en même temps.
La deuxième partie intitulée « L’inénarrable Si Djoudi », se présente pour sa part comme l’histoire d’un homme hors du commun, qui en son temps défraya la chronique, en des lieux divers où il vécut. Instituteur de son état, toute sa carrière se déroula en zone rurale, et l’essentiel de ce qui est relaté, eut pour cadre un village de colonisation, modèle du genre en l’occurrence.
Chacun a son histoire, Chérif Arbouz raconte celle de quelques algériens hors du commun
Il a beaucoup été écrit sur le passé colonial de l’Algérie, le désir de soutenir une thèse l’emportant souvent sur une honnête relation historique exempte de toute passion. Dans le présent ouvrage, il ne s’agit nullement d’Histoire, mais de simples histoires vraies. Elles constituent une suite de récits se rapportant à des vécus authentiques, lesquels sont relatés d’une manière plaisante et instructive à la fois. Les personnages mis en scène ne sont cependant pas des gens ordinaires, bien au contraire, et c’est pourquoi, en leur temps, ils ont acquis une notoriété suffisante pour qu'elle leur survive.
L'Algérie, pays de tradition orale, a eu ses conteurs publics depuis les temps les plus anciens jusqu’à la fin de l’époque coloniale. Parallèlement à cela, l’actualité offrait l’occasion de mettre en valeur les faits et gestes de tel ou tel personnage, lorsque ceux-ci étaient dignes de susciter l’intérêt. L’auteur a réuni toute cette matière pour publier le présent ouvrage. Ainsi, par exemple, le lecteur découvrira dans ce livre, l’histoire d’un meunier rappelant Maître Cornille, ou celle de deux instituteurs, l’un Corse et l’autre Kabyle, rivalisant de roublardise sur fond de pédagogie. S’agissant d’instituteurs, toute la deuxième partie du livre est consacrée à l’un d’entre eux, dont la remarquable personnalité lui permit de se faire une place au soleil dans un village de colonisation. De fil en aiguille et d'est en ouest du pays, le lecteur découvrira de façon très agréable comment les gens vivaient leur siècle dans le dernier quart de l’époque coloniale en Algérie.
Une suite de récits historiques pour plonger dans la vie et les mœurs de l’Algérie coloniale
EXTRAIT
Faisant partie de la génération dont la prime jeunesse a eu comme cadre l’Algérie des années trente à cinquante du siècle dernier, c’est en qualité de témoin de cette période que je me suis employé à faire revivre des moments choisis de celle-ci, à travers une suite de récits. L’Algérie était alors colonie française, mais ce n’était déjà plus celle de nos parents, et encore moins celle de 'nos grands parents, telle que ceux-ci en parlaient, car beaucoup de choses avaient entre temps changé. Revenons-en maintenant au livre lui-même.
Celui-ci comporte deux parties distinctes, et la première, sous le titre « Anecdotes et récits d’époque. », est l’expression de ce qui se racontait ici et là, moi-même étant parfois impliqué en qualité d’acteur, sous tel ou tel pseudonyme. Ces authentiques relations ont été choisies parce qu’elles mettent en relief des manières d’être, de penser ou d’agir, propres à cette époque, dans le cadre de situations souvent insolites, cocasses, ou les deux en même temps.
La deuxième partie intitulée « L’inénarrable Si Djoudi », se présente pour sa part comme l’histoire d’un homme hors du commun, qui en son temps défraya la chronique, en des lieux divers où il vécut. Instituteur de son état, toute sa carrière se déroula en zone rurale, et l’essentiel de ce qui est relaté, eut pour cadre un village de colonisation, modèle du genre en l’occurrence.