Author: | Jules Verne | ISBN: | 1230001525984 |
Publisher: | JBR | Publication: | January 29, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules Verne |
ISBN: | 1230001525984 |
Publisher: | JBR |
Publication: | January 29, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Bourses de voyage (Edition Intégrale ''Tome I et 2'' - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Jules Verne
Résumé : Des collégiens viennent de se voir attribuer une importante somme d’argent. Ils visitent à bord du navire Alert les Antilles. Toutefois, ils ne se doutent pas que l’équipage encadré par le capitaine Harry Markel, est constitué de meurtriers en fuite. Ces derniers n’ont qu’une idée en tête : se débarrasser de ces jeunes gens et leur voler leur bourse de voyage
Extrait : On l’avouera, ce voyage, qui les ramènerait pendant quelques semaines au pays d’origine, était de nature à satisfaire ces jeunes Antilians, et qui sait si la plupart d’entre eux eussent été destinés à le jamais revoir ! Seuls, Louis Clodion avait un oncle, frère de sa mère, à la Guadeloupe ; Niels Harboe, un frère à Saint-Thomas, et Hubert Perkins toute sa famille à Antigoa. Mais leurs camarades ne conservaient plus aucune attache de parenté avec les autres îles de l’Antilie, abandonnées sans esprit de retour.
Les plus âgés des boursiers étaient Roger Hinsdale, un peu hautain de caractère ; Louis Clodion, garçon sérieux et laborieux, sympathique à tous ; Albertus Leuwen, dont le sang hollandais ne s’était point réchauffé au soleil des Antilles. Après eux venaient Niels Harboe, dont la vocation ne se déclarait pas encore ; Magnus Anders, très passionné pour les choses de la mer, et qui se préparait à entrer dans la marine marchande ; Axel Wickborn, que ses goûts porteraient à servir dans l’armée danoise ; puis, à citer par rang d’âge, John Howard, un peu moins britannisé que son compatriote Roger Hinsdale ; enfin les deux plus jeunes, Hubert Perkins, destiné au commerce, ainsi qu’il a été dit, et Tony Renault, à qui ses goûts de canotage pourraient bien donner pour l’avenir celui de la navigation.
À présent, question d’une certaine importance, est-ce que ce voyage allait comprendre toutes les Antilles, grandes et petites, celles du Vent et celles sous le Vent ?… Mais une complète exploration de l’archipel aurait exigé plus que les quelques semaines dont les lauréats disposeraient. En effet, on ne compte par moins de trois cent cinquante îles ou îlots dans cet archipel des Indes occidentales, et, en admettant que cela fût possible, rien qu’à en visiter une ou un par jour, il eût fallu consacrer à cette très sommaire visite une année entière.
Bourses de voyage (Edition Intégrale ''Tome I et 2'' - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de Jules Verne
Résumé : Des collégiens viennent de se voir attribuer une importante somme d’argent. Ils visitent à bord du navire Alert les Antilles. Toutefois, ils ne se doutent pas que l’équipage encadré par le capitaine Harry Markel, est constitué de meurtriers en fuite. Ces derniers n’ont qu’une idée en tête : se débarrasser de ces jeunes gens et leur voler leur bourse de voyage
Extrait : On l’avouera, ce voyage, qui les ramènerait pendant quelques semaines au pays d’origine, était de nature à satisfaire ces jeunes Antilians, et qui sait si la plupart d’entre eux eussent été destinés à le jamais revoir ! Seuls, Louis Clodion avait un oncle, frère de sa mère, à la Guadeloupe ; Niels Harboe, un frère à Saint-Thomas, et Hubert Perkins toute sa famille à Antigoa. Mais leurs camarades ne conservaient plus aucune attache de parenté avec les autres îles de l’Antilie, abandonnées sans esprit de retour.
Les plus âgés des boursiers étaient Roger Hinsdale, un peu hautain de caractère ; Louis Clodion, garçon sérieux et laborieux, sympathique à tous ; Albertus Leuwen, dont le sang hollandais ne s’était point réchauffé au soleil des Antilles. Après eux venaient Niels Harboe, dont la vocation ne se déclarait pas encore ; Magnus Anders, très passionné pour les choses de la mer, et qui se préparait à entrer dans la marine marchande ; Axel Wickborn, que ses goûts porteraient à servir dans l’armée danoise ; puis, à citer par rang d’âge, John Howard, un peu moins britannisé que son compatriote Roger Hinsdale ; enfin les deux plus jeunes, Hubert Perkins, destiné au commerce, ainsi qu’il a été dit, et Tony Renault, à qui ses goûts de canotage pourraient bien donner pour l’avenir celui de la navigation.
À présent, question d’une certaine importance, est-ce que ce voyage allait comprendre toutes les Antilles, grandes et petites, celles du Vent et celles sous le Vent ?… Mais une complète exploration de l’archipel aurait exigé plus que les quelques semaines dont les lauréats disposeraient. En effet, on ne compte par moins de trois cent cinquante îles ou îlots dans cet archipel des Indes occidentales, et, en admettant que cela fût possible, rien qu’à en visiter une ou un par jour, il eût fallu consacrer à cette très sommaire visite une année entière.