Author: | Horace Benedict de Saussure | ISBN: | 1230002548258 |
Publisher: | Amaranthia | Publication: | September 14, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Horace Benedict de Saussure |
ISBN: | 1230002548258 |
Publisher: | Amaranthia |
Publication: | September 14, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce journal est un témoignage « en direct » de l’été 1787 et de l’ascension, pour la 2e fois dans l’histoire, du Mont-Blanc. Horace-Bénédict de Saussure (1740-1799) arriva le 7 juillet à Chamonix avec sa famille et d’importants bagages. C’était un scientifique accompli, fasciné par les cimes lointaines et curieux de pouvoir y pratiquer ses expériences. Baromètre, thermomètre, diaphanomètre, réchaud, capsules à éther font partie de ses bagages. Aux côtés des gilets de flanelle, redingotes, bas de grosse laine, crêpes, chemise de nuit, pantoufles et autres objets qu’il avait listés pour son ascension. Il tient un journal de bord dans lequel il recense les activités quotidiennes, les visites, les repas ; écrivant parfois en grec pour plus de discrétion ! La météo de juillet est pluvieuse et il devra attendre de longues semaines avant de pouvoir enfin, le 3 août, mettre le pied au sommet. En ayant soin de noter ses impressions et son ressenti tout au long de l’ascension, y compris ses nausées dues à l’altitude qui l’empêcheront de réaliser toutes les expériences qu’il souhaitait faire à 4’809 mètres. Dépité, il écrira : J’étais comme un gourmet invité à un superbe festin et qu’un dégoût extrême empêche d’en profiter.
Ce journal est un témoignage « en direct » de l’été 1787 et de l’ascension, pour la 2e fois dans l’histoire, du Mont-Blanc. Horace-Bénédict de Saussure (1740-1799) arriva le 7 juillet à Chamonix avec sa famille et d’importants bagages. C’était un scientifique accompli, fasciné par les cimes lointaines et curieux de pouvoir y pratiquer ses expériences. Baromètre, thermomètre, diaphanomètre, réchaud, capsules à éther font partie de ses bagages. Aux côtés des gilets de flanelle, redingotes, bas de grosse laine, crêpes, chemise de nuit, pantoufles et autres objets qu’il avait listés pour son ascension. Il tient un journal de bord dans lequel il recense les activités quotidiennes, les visites, les repas ; écrivant parfois en grec pour plus de discrétion ! La météo de juillet est pluvieuse et il devra attendre de longues semaines avant de pouvoir enfin, le 3 août, mettre le pied au sommet. En ayant soin de noter ses impressions et son ressenti tout au long de l’ascension, y compris ses nausées dues à l’altitude qui l’empêcheront de réaliser toutes les expériences qu’il souhaitait faire à 4’809 mètres. Dépité, il écrira : J’étais comme un gourmet invité à un superbe festin et qu’un dégoût extrême empêche d’en profiter.