Author: | Julie Gouraud | ISBN: | 1230003096352 |
Publisher: | Paris, Librairie Hachette et Cie, 1880 | Publication: | February 22, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Julie Gouraud |
ISBN: | 1230003096352 |
Publisher: | Paris, Librairie Hachette et Cie, 1880 |
Publication: | February 22, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
Pendant que Mme Olivier donne le dernier coup d’œil à la chambre d’ami, et qu’elle s’assure que rien n’y manque pour l’agrément de l’hôte qu’elle attend, son mari se rend dans la cour de la diligence pour recevoir un ancien camarade de collège, Louis Varin.
Il y avait trente ans que les deux amis s’étaient perdus de vue, et si un petit héritage n’eût amené Varin en Touraine, ils n’auraient jamais eu l’occasion de se revoir.
Cette visite inattendue causait une grande joie à M. Olivier ; tous ses souvenirs de jeunesse se ravivèrent. Varin y tenait une si grande place, par ses succès au grand concours, et ses espiègleries à la classe !
Mme Olivier n’ignorait rien de tout cela ; elle réservait un aimable accueil à l’ami de son mari. Fille unique d’un architecte, élevée dans la plus grande simplicité, Louise Renaud avait appris de sa mère que le bonheur se trouve dans l’accomplissement du devoir, qu’il faut aimer le chez soi, le faire aimer à son mari et à ses enfants.
C’est dans ces dispositions que Mlle Louise Renaud épousa M. Olivier, notaire à Amboise ; elle fut bien accueillie, et bientôt appréciée de toute la société.
M. Olivier avait consenti à ce que sa fille fût élevée à la maison pour consoler sa femme de l’absence de leur fils Antoine, élevé à Rollin, où son père avait fait ses études.
Pendant que Mme Olivier donne le dernier coup d’œil à la chambre d’ami, et qu’elle s’assure que rien n’y manque pour l’agrément de l’hôte qu’elle attend, son mari se rend dans la cour de la diligence pour recevoir un ancien camarade de collège, Louis Varin.
Il y avait trente ans que les deux amis s’étaient perdus de vue, et si un petit héritage n’eût amené Varin en Touraine, ils n’auraient jamais eu l’occasion de se revoir.
Cette visite inattendue causait une grande joie à M. Olivier ; tous ses souvenirs de jeunesse se ravivèrent. Varin y tenait une si grande place, par ses succès au grand concours, et ses espiègleries à la classe !
Mme Olivier n’ignorait rien de tout cela ; elle réservait un aimable accueil à l’ami de son mari. Fille unique d’un architecte, élevée dans la plus grande simplicité, Louise Renaud avait appris de sa mère que le bonheur se trouve dans l’accomplissement du devoir, qu’il faut aimer le chez soi, le faire aimer à son mari et à ses enfants.
C’est dans ces dispositions que Mlle Louise Renaud épousa M. Olivier, notaire à Amboise ; elle fut bien accueillie, et bientôt appréciée de toute la société.
M. Olivier avait consenti à ce que sa fille fût élevée à la maison pour consoler sa femme de l’absence de leur fils Antoine, élevé à Rollin, où son père avait fait ses études.