Author: | Catherine SIMON | ISBN: | 9782707159854 |
Publisher: | La Découverte | Publication: | December 2, 2010 |
Imprint: | La Découverte | Language: | French |
Author: | Catherine SIMON |
ISBN: | 9782707159854 |
Publisher: | La Découverte |
Publication: | December 2, 2010 |
Imprint: | La Découverte |
Language: | French |
Indépendance algérienne de 1962 : médecins, agronomes ou artistes, beaucoup de Français militants s'improvisent instituteurs, journalistes, éducateurs. " Alger, c'était La Havane ", résume l'un de ceux qu'on désigne alors sous le terme de " pieds-rouges ". Cette histoire de passions - et de violentes désillusions - totalement méconnue, est ici racontée pour la première fois, après deux ans d'enquête et de témoignages. L'histoire d'une génération.
Que s'est-il passé après l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? À quoi ressemblait le pays au sortir de la guerre, une fois disparus les bateaux des pieds-noirs, une fois l'improbable tandem Ahmed Ben Bella/Houari Boumediene installé au pouvoir ? Quelles ont été les espérances de ces années-là, qui résonnaient des mots de révolu-tion, de socialisme, d'autogestion ? En quoi éclairent-elles le destin de l'Algérie et de ses relations avec la France ? Fort mal connue, cette période est, pour la première fois, retracée dans ce livre, à travers la mémoire vive d'étrangers " amis de l'Algérie nouvelle ", français le plus souvent.
Qu'ils soient médecins, instituteurs, artistes ou journalistes, qu'ils veuillent " répa-rer les dégâts " du colonialisme ou qu'ils rêvent de révolution mondiale, tous se veu-lent du bon côté du monde. Plus précisément : du tiers monde et de ses chambarde-ments. " Alger, c'était La Havane ", résume l'un de ceux qu'on désigne sous le terme de " pieds-rouges ". À travers leurs récits, une société se révèle. On y croise des équi-piers de la Cimade et des coopérants, on y suit les aventures de la Cinémathèque d'Alger, les pérégrinations des instituteurs du bled. On y entend aussi les témoignages des torturés du colonel Houari Boumediene et les mots, terribles, du désenchantement.
Le coup d'État de Boumediene, le 19 juin 1965, a signé la fin d'un cycle. Le festival panafricain d'Alger de 1969 clôt symboliquement cette période : c'est sur ce " feu d'artifice " que s'achève le livre-enquête de Catherine Simon, solidement documenté et fondé sur les témoignages de dizaines d'acteurs de l'époque. Il est la fresque d'une époque, d'un pays, d'une aventure humaine.
Indépendance algérienne de 1962 : médecins, agronomes ou artistes, beaucoup de Français militants s'improvisent instituteurs, journalistes, éducateurs. " Alger, c'était La Havane ", résume l'un de ceux qu'on désigne alors sous le terme de " pieds-rouges ". Cette histoire de passions - et de violentes désillusions - totalement méconnue, est ici racontée pour la première fois, après deux ans d'enquête et de témoignages. L'histoire d'une génération.
Que s'est-il passé après l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? À quoi ressemblait le pays au sortir de la guerre, une fois disparus les bateaux des pieds-noirs, une fois l'improbable tandem Ahmed Ben Bella/Houari Boumediene installé au pouvoir ? Quelles ont été les espérances de ces années-là, qui résonnaient des mots de révolu-tion, de socialisme, d'autogestion ? En quoi éclairent-elles le destin de l'Algérie et de ses relations avec la France ? Fort mal connue, cette période est, pour la première fois, retracée dans ce livre, à travers la mémoire vive d'étrangers " amis de l'Algérie nouvelle ", français le plus souvent.
Qu'ils soient médecins, instituteurs, artistes ou journalistes, qu'ils veuillent " répa-rer les dégâts " du colonialisme ou qu'ils rêvent de révolution mondiale, tous se veu-lent du bon côté du monde. Plus précisément : du tiers monde et de ses chambarde-ments. " Alger, c'était La Havane ", résume l'un de ceux qu'on désigne sous le terme de " pieds-rouges ". À travers leurs récits, une société se révèle. On y croise des équi-piers de la Cimade et des coopérants, on y suit les aventures de la Cinémathèque d'Alger, les pérégrinations des instituteurs du bled. On y entend aussi les témoignages des torturés du colonel Houari Boumediene et les mots, terribles, du désenchantement.
Le coup d'État de Boumediene, le 19 juin 1965, a signé la fin d'un cycle. Le festival panafricain d'Alger de 1969 clôt symboliquement cette période : c'est sur ce " feu d'artifice " que s'achève le livre-enquête de Catherine Simon, solidement documenté et fondé sur les témoignages de dizaines d'acteurs de l'époque. Il est la fresque d'une époque, d'un pays, d'une aventure humaine.