Ne demandez jamais l’origine d’un homme ; interrogez plutôt sa vie, ses actes, son courage, ses qualités, et vous saurez ce qu’il est. Si l’eau puisée dans une rivière est saine, agréable et douce, c’est qu’elle vient d’une source pure. Abd el-Kader
Il fallait la plume d’un écrivain algérien pour rendre toute son humanité au père de la nation et lui restituer sa puissance et sa gloire. Dans ce livre richement illustré, Yahia Belaskri retrace avec délicatesse la vie aventureuse et le destin exceptionnel d’Abd el-Kader (1808-1883), fougueux nationaliste qui défend sa patrie agressée par les premiers colonialistes. Intraitable chef de guerre, il est attentif au sort de ses ennemis ; homme de foi musulmane, il proclame que la religion doit rester dans la sphère privée ; homme de culture, il professe le respect des autres et de soi-même… Un exemple pour la laïcité malmenée d’aujourd’hui !
Un ouvrage passionnant qui retrace le destin extraordinaire d'un acteur trop méconnu de l'histoire de l'Algérie !
EXTRAIT
Le 6 juillet 1966, les cendres de l’émir Abd el-Kader, réclamées par le gouvernement algérien à la Syrie, arrivent sur le territoire algérien. Le chef de l’État, Houari Boumédiène, est en première ligne pour cette cérémonie exceptionnelle à laquelle ont été conviés le corps diplomatique agréé à Alger et les chefs d’État amis, notamment d’Afrique et des pays arabes. À l’aéroport international d’Alger, alors appelé Dar Beida, des milliers d’Algériens, des représentants du FLN (Front de libération nationale), parti unique au pouvoir, des associations satellites, assistent à la cérémonie. Houari Boumédiène lui-même porte sur l’épaule le cercueil de celui qui va devenir le héros de la nation. On le sait aujourd’hui, les restes de l’émir n’ont pas été transférés à Alger, le gouvernement syrien, avec l’accord de la famille, ne souhaitant pas aller à l’encontre du désir affirmé par l’émir de son vivant de demeurer à côté de son maître spirituel Ibn Arabi. Ce sont donc des reliques qui ont été inhumées au cimetière Al Alia d’Alger. Parmi l’assistance nombreuse, une poignée de francs-maçons, français et algériens.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Yahia Belaskri, écrivain et journaliste algérien vivant en France, écrit des nouvelles et des romans. Il a publié entre autres Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut, éd. Vents d’ailleurs (2010, Prix Ouest-France-Étonnants Voyageurs 2011) et dirigé le recueil collectif Algéries 50 chez Magellan et Cie (2012).
Ce livre consacré à l’émir Abd el-Kader lui vaut déjà de nombreuses invitations dans des festivals littéraires internationaux.
Ne demandez jamais l’origine d’un homme ; interrogez plutôt sa vie, ses actes, son courage, ses qualités, et vous saurez ce qu’il est. Si l’eau puisée dans une rivière est saine, agréable et douce, c’est qu’elle vient d’une source pure. Abd el-Kader
Il fallait la plume d’un écrivain algérien pour rendre toute son humanité au père de la nation et lui restituer sa puissance et sa gloire. Dans ce livre richement illustré, Yahia Belaskri retrace avec délicatesse la vie aventureuse et le destin exceptionnel d’Abd el-Kader (1808-1883), fougueux nationaliste qui défend sa patrie agressée par les premiers colonialistes. Intraitable chef de guerre, il est attentif au sort de ses ennemis ; homme de foi musulmane, il proclame que la religion doit rester dans la sphère privée ; homme de culture, il professe le respect des autres et de soi-même… Un exemple pour la laïcité malmenée d’aujourd’hui !
Un ouvrage passionnant qui retrace le destin extraordinaire d'un acteur trop méconnu de l'histoire de l'Algérie !
EXTRAIT
Le 6 juillet 1966, les cendres de l’émir Abd el-Kader, réclamées par le gouvernement algérien à la Syrie, arrivent sur le territoire algérien. Le chef de l’État, Houari Boumédiène, est en première ligne pour cette cérémonie exceptionnelle à laquelle ont été conviés le corps diplomatique agréé à Alger et les chefs d’État amis, notamment d’Afrique et des pays arabes. À l’aéroport international d’Alger, alors appelé Dar Beida, des milliers d’Algériens, des représentants du FLN (Front de libération nationale), parti unique au pouvoir, des associations satellites, assistent à la cérémonie. Houari Boumédiène lui-même porte sur l’épaule le cercueil de celui qui va devenir le héros de la nation. On le sait aujourd’hui, les restes de l’émir n’ont pas été transférés à Alger, le gouvernement syrien, avec l’accord de la famille, ne souhaitant pas aller à l’encontre du désir affirmé par l’émir de son vivant de demeurer à côté de son maître spirituel Ibn Arabi. Ce sont donc des reliques qui ont été inhumées au cimetière Al Alia d’Alger. Parmi l’assistance nombreuse, une poignée de francs-maçons, français et algériens.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Yahia Belaskri, écrivain et journaliste algérien vivant en France, écrit des nouvelles et des romans. Il a publié entre autres Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut, éd. Vents d’ailleurs (2010, Prix Ouest-France-Étonnants Voyageurs 2011) et dirigé le recueil collectif Algéries 50 chez Magellan et Cie (2012).
Ce livre consacré à l’émir Abd el-Kader lui vaut déjà de nombreuses invitations dans des festivals littéraires internationaux.