Author: | Jean-Pierre Chevènement | ISBN: | 9782402032537 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1979 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Cana) | Language: | French |
Author: | Jean-Pierre Chevènement |
ISBN: | 9782402032537 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1979 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Cana) |
Language: | French |
Si l’échec de la gauche, en mars 1978, a semé le doute et découragé chez certains l’espoir qui s’était un moment manifesté à l’égard de la gauche, Jean-Pierre. Chevènement n’est pas de ceux qui renoncent. Engagé, dès son retour d’Algérie, dans l’entreprise de transformation du parti socialiste (1964), à la tête du C.E.R.E.S. (Centre d’Études, de Recherches et d’Éducation socialistes) dont il est l’un des fondateurs, Jean-Pierre Chevènement a été l’un des artisans du Congrès d’Epinay (1971) le rédacteur du programme socialiste (Changer la vie) et l’un des négociateurs du Programme commun (1972). Si le projet de créer en France les bases d’une société socialiste implique une volonté persévérante, Jean-Pierre Chevènement montre, à travers son expérience concrète à Belfort dont il est l’élu depuis 1973, comment les transformations d’ensemble, qu’il s’agit de réaliser, se préparent dès maintenant dans les luttes et dans l’explication politique de tous les jours, ce qui est pour lui la définition de l’autogestion. Il nous fait part de son expérience d’élu local et régional, autant que de sa réflexion de responsable national. Il nous donne ainsi un aperçu de ce que signifie un travail politique de fond, liant constamment une pratique quotidienne de la démocratie et un cap politique fermement tenu. La conviction de Jean-Pierre Chevènement est que la crise dans laquelle notre pays s’enfonce est non pas derrière nous, mais pour l’essentiel devant nous. Répondre à ce défi et reconstituer le tissu démocratique aujourd’hui pour offrir demain aux travailleurs et à notre peuple la perspective d’une autre société, telle est la tâche du militant socialiste, qui doit savoir que lier la théorie et la pratique n’est pas un exercice d’ascèse personnelle, mais la seule garantie pour demain d’un socialisme démocratique qui ne soit ni récupéré par le capitalisme, ni dévoyé dans la bureaucratie.
Si l’échec de la gauche, en mars 1978, a semé le doute et découragé chez certains l’espoir qui s’était un moment manifesté à l’égard de la gauche, Jean-Pierre. Chevènement n’est pas de ceux qui renoncent. Engagé, dès son retour d’Algérie, dans l’entreprise de transformation du parti socialiste (1964), à la tête du C.E.R.E.S. (Centre d’Études, de Recherches et d’Éducation socialistes) dont il est l’un des fondateurs, Jean-Pierre Chevènement a été l’un des artisans du Congrès d’Epinay (1971) le rédacteur du programme socialiste (Changer la vie) et l’un des négociateurs du Programme commun (1972). Si le projet de créer en France les bases d’une société socialiste implique une volonté persévérante, Jean-Pierre Chevènement montre, à travers son expérience concrète à Belfort dont il est l’élu depuis 1973, comment les transformations d’ensemble, qu’il s’agit de réaliser, se préparent dès maintenant dans les luttes et dans l’explication politique de tous les jours, ce qui est pour lui la définition de l’autogestion. Il nous fait part de son expérience d’élu local et régional, autant que de sa réflexion de responsable national. Il nous donne ainsi un aperçu de ce que signifie un travail politique de fond, liant constamment une pratique quotidienne de la démocratie et un cap politique fermement tenu. La conviction de Jean-Pierre Chevènement est que la crise dans laquelle notre pays s’enfonce est non pas derrière nous, mais pour l’essentiel devant nous. Répondre à ce défi et reconstituer le tissu démocratique aujourd’hui pour offrir demain aux travailleurs et à notre peuple la perspective d’une autre société, telle est la tâche du militant socialiste, qui doit savoir que lier la théorie et la pratique n’est pas un exercice d’ascèse personnelle, mais la seule garantie pour demain d’un socialisme démocratique qui ne soit ni récupéré par le capitalisme, ni dévoyé dans la bureaucratie.